Les dangers de la scarification chez les jeunes

Marquer sa peau ne se fait plus que dans les tribus et ethnies des pays d’Afrique, mais se fait aussi chez nous.

Dans la société occidentale d’aujourd’hui, se marquer la peau en se faisant des coupures est souvent utilisé comme un moyen d’affirmation chez les jeunes. La différenciation familiale et se montrer « cool » dans leur groupe d’ami peuvent motiver ces choix.

Mais la création d’une identité, se créer une place dans la société et s’affirmer sont souvent les raisons importantes dans le choix d’un adolescent de se scarifier.

Bien que le procédé soit douloureux, si la scarification est faite d’une manière hygiénique, elles ne causent pas de problèmes.

Mais la scarification artistique n’est pas toujours le moyen choisit par les jeunes dans une période difficile de leur vie, généralement durant l’adolescence. Les marques peuvent être de l’automutilation, sans but esthétique avec l’objectif de ressentir de la souffrance physique.

Cependant, cela n’est pas sans risque.

Des brûlures et des coupures sur les avant-bras, les mains et l’intérieur des cuisses, ou bien des ecchymoses et des traces de luttes sont des marques que l’on retrouve chez certains adolescents.

Le pourcentage des jeunes qui se mutilent est en augmentation depuis quelques années et les raisons principales se divisent en deux catégories :

  • La coupure devient un moyen pour évacuer un trop plein d’angoisse, d’émotions ou de colère.  L’adolescent essai d’arrêter la douleur mentale par une douleur physique. Mais cela ne donne qu’une illusion, et ne dure pas sur le long terme, d’où la répétition des coupures.
  • Dans un niveau plus profond, l’illusion de se débarrasser de sa douleur devient symbolique. Elle se transforme en un moyen pour concrétiser la souffrance ressentie intérieurement.

Si le jeune en arrive à ce genre de pratique, c’est souvent parce qu’il a de la difficulté à s’exprimer ouvertement.

« Se faire du mal pour avoir moins mal. »

Cette pratique reste inquiétante et les adolescents doivent trouver du soutien, soit dans leur entourage, chez Tel jeune ou chez un professionnel.

Monsieur Vincent l’indique bien, les adolescents ne connaissent rien à la scarification ni aux techniques sécuritaires à employer.

« Je suis totalement contre le fait que les jeunes se fassent entre eux n’importe quelle forme de modification corporelle. Ils ne possèdent aucune formation, aucun équipement et ne connaissent en rien les risques du avant, pendant, après! »

Toutefois, le côté artistique de la scarification ne pousserait pas les jeunes à l’automutilation:

«Pour ma part, la scarification est un art corporel complexe, pas de la mutilation. Donc de penser que la scarification pourrait pousser les jeunes à l’automutilation serait aussi facile que de penser que Keenu Reeves serait un vampire ou un extra-terrestre parce qu’il ne vieilli pas !» Monsieur Vincent, La Boîte Shop

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